Guy de Maupassant Kollektion
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Guy de Maupassant Kollektion:
- Boule de suif / Fettklößchen
- La Parure / Der Schmuck
- Le Port / Der Hafen
- Le crime au père Boniface / Das Verbrechen des alten Bonifatius
Boule de Suif (Fettklößchen; boulef — Kugel; Ball; Bausch; suifm — Talg)
Pendant plusieurs jours de suite (an mehreren Tagen in Folge; suitef — Folge; Fortsetzung) des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville (hatten Fetzen einer in die Flucht geschlagenen Armee die Stadt durchquert; lambeaum — Fetzen; Überrest; arméef; déroutef — Flucht; Zusammenbruch). Ce n’était point de la troupe (es war gar keine Truppe; ne … point — /gar/ nicht), mais des hordes débandées (aber vereinzelte Horden; débander — entspannen; lockern). Les hommes avaient la barbe longue et sale (die Männer hatten einen langen und schmutzigen Bart = lange und schmutzige Bärte), des uniformes en guenilles (zerlumpte Uniformen; uniformef; guenillesf,pl — LumpenPl), et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment (und sie schritten mit lahmer Geschwindigkeit voran, ohne Fahne, ohne Regiment; mou/molle — weich; lahm; kraftlos; drapeaum). Tous semblaient accablés, éreintés (alle schienen niedergedrückt, erschöpft; accabler — deprimieren; bedrücken; niederdrücken; éreinter — erschöpfen; überanstrengen), incapables d’une pensée ou d’une résolution (unfähig zu einem Gedanken oder einem Vorsatz; être capable — fähig sein; penser — denken; résolutionf — Vorsatz; Beschluss), marchant seulement par habitude (marschierten nur aus Gewohnheit; habitudef; s’habituer à qc — sich an etw gewöhnen), et tombant de fatigue sitôt qu’ils s’arrêtaient (und fielen vor Müdigkeit um, sobald sie stehen blieben; tomber; fatiguef; s’arrêter — aufhören; anhalten; stehen bleiben).
Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux d’armée en déroute avaient traversé la ville. Ce n’était point de la troupe, mais des hordes débandées. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ils avançaient d’une allure molle, sans drapeau, sans régiment. Tous semblaient accablés, éreintés, incapables d’une pensée ou d’une résolution, marchant seulement par habitude, et tombant de fatigue sitôt qu’ils s’arrêtaient.
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